Recherches en ligne, e-mails, opérations bancaires sur le web, réservations, commerce électronique, paiement des factures : chaque jour, nous ouvrons nos navigateurs préférés et effectuons des dizaines ou des centaines d'opérations. Ce sont désormais des activités courantes rendues plus simples grâce à Internet, et nous confions nos données sensibles à d'autres plateformes.

Mais que se passerait-il si quelqu'un cherchait à profiter de tout cela à notre insu?

En 2021, il y a eu 1 595 587 670 attaques via les navigateurs, soit 4,3 millions de fois par jour, dont 85 % étaient de type parasitaire, exploitant les interactions entre les humains et le web (même involontaires). Les systèmes de défense actuels (antivirus, pare-feu) sont peu efficaces contre ce type d'attaques car ils ont été conçus pour protéger l'infrastructure et sont donc incapables de détecter les dangers résultant d'actions involontaires de l'utilisateur, telles que l'ouverture d'e-mails contenant des tentatives de phishing. Mais il existe également des extensions malveillantes, des publicités, du suivi sur le web, du cybersquattage/domain squatting, des enregistreurs de frappe sur le web, des mineurs de cryptomonnaies, des scripts entre sites (cross-site scripting) et bien plus encore. Comment pouvons-nous nous protéger si nous ne sommes pas des experts en sécurité informatique?